Aujourd’hui, nous sommes arrivés au paddock à 7h30 pour pouvoir reprendre les contrôles techniques à 8h.
8e étape – Test de la visibilité : pas de problèmes pour la visibilité avant, et pour l’arrière des rétroviseurs bien réglés permettent une bonne vision aussi.
9e étape – Design de la voiture : 100% ENSEM, 100% approuvé !
10e étape – Pile à hydrogène : le schéma électrique était au top pour le contrôleur ! En réglant quelques petits détails, la pile à hydrogène de Jérôme Dillet n’a pu être qu’approuvée !
Et voilà! Toutes les étapes ont été passées avec succès !
Un VIP !
La team manager (Maha) et la pilote(Lisa) ont pu voir Kimi Räikkönen après le meeting des team managers et pilotes.
Test de la voiture et du circuit
A 13h45, la piste a été ouverte pour les essais des Urbans. Nous ne l’avions encore jamais conduite, même sur un parking pour l’essayer, et le tout premier test a donc été effectué directement sur le circuit de la compétition cet après-midi.
Nous avons d’abord installé une batterie pour alimenter le moteur car il s’agissait des premiers tests de la voiture, et on tient à la pile de Jérôme.
1er essai:
Le véhicule s’élance doucement, puis prend progressivement de la vitesse. Après environ 500 mètres, la pilote doit franchir l’obstacle majeur de cette compétition, l’ascension d’une pente de 5% pendant 200 mètres. Il s’agit ici de bien contrôler le couple de sortie du moteur et la vitesse du véhicule. Cette partie de circuit est d’autant plus difficile puisqu’un ralentisseur est placé juste avant la montée.
Pour notre premier essai, Lisa entame la montée avec une vitesse initiale de 27 km/h. Trop lent, le véhicule s’arrête au milieu de la pente après avoir demandé au moteur de fournir un couple trop important.
2e essai :
On prend beaucoup plus de vitesse, au moins 38 km/h de vitesse en bas de la pente mais surtout au niveau du ralentisseur. La mécanique souffre un bon coup mais rien ne casse pour le moment. Cependant, lors du choc le capot avant se soulève et empêche donc le pilote de poursuivre sa course.
3e essai :
On prend encore plus de vitesse au risque d’endommager la mécanique de la voiture car nous souhaitons vraiment savoir si le véhicule est capable de franchir cette difficulté. La mécanique endure à nouveau les efforts provoqués par le passage au niveau du ralentisseur à 40 km/h. Euh… ça casse mais ça passe. Le véhicule émerge en haut de la montée sous un tonnerre d’applaudissements des membres de l’association. Les barres de suspension en carbone ont subi un sacré coup. Une des barres arrières s’est brisée. Nous sommes donc ce soir en train de changer les barres en carbone par des barres de suspension en aluminium.
Au final, la voiture est bel et bien capable de faire des tours de circuit. Il faut maintenant augmenter la fiabilité et les performances du véhicule sur ce circuit difficile.