« Cette année fut riche en expérience. Elle fut enrichissante car elle m’a permis de mieux comprendre le travail de groupe, de me rendre compte des difficultés d’un projet et du temps que celui-ci pouvait prendre. La création d’un véhicule implique des contraintes et des choix pouvant induire des erreurs, de ce fait, ma position dans l’association m’a permis de gérer les imprévus et voir comment y remédier . L’éco-marathon est un excellent moyen d’appliquer et d’approfondir ces connaissances en plus des cursus qui sont proposés à l’école.
Notre petit groupe travaillait dans une bonne ambiance et même si à certain moment nous avons pu douter de la finalisation de l’urban 2, la voir rouler à Londres fut un grand bonheur.
Il faut désormais passer le flambeau et je souhaite bonne chance et réussite au nouveau bureau pour la poursuite du Marathon. »
« Qu’est-ce que j’ai le plus aimé cette année ?
J’ai vraiment apprécié la bonne ambiance présente au sein de l’association. C’est plus agréable et ça donne envie de s’investir dans le projet. C’est indispensable lorsque l’on doit camper ensemble pendant une semaine. Bien que le groupe n’était pas très grand, je suis très content de cette équipe avec qui j’ai pu partager de bons (et de moins bons ^^) moments tout au long de l’année.
J’ai également apprécié de voir aboutir tout le travail fournit dans l’année. Passer le contrôle technique était une petite victoire, surtout quand on sait d’où on est parti. Mais le meilleur moment fut d’avoir valider un run avec notre voiture. Je suis fier du travail effectué, c’était une très bonne expérience.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile ?
Les difficultés ont été très nombreuses, mais si je devais en retenir une ce serait le respect des deadlines. En effet cette année l’objectif était de partir avec une nouvelle voiture, il a donc fallu passer énormément de temps à réfléchir, apprendre et travailler sur la voiture. Pour pouvoir partir à Londres avec une voiture fonctionnelle nous avons dû nous investir bien plus que nous le pensions au départ. Il était parfois difficile de concilier le Shell avec les études, notamment lors des périodes de partiels. Il y eut des moments où la motivation n’était plus au maximum, mais le désir de finir la voiture m’a permis de continuer.
En plus de l’aspect technique, le Shell m’a permis de découvrir de nombreuses personnes que nous n’avons pas forcément l’occasion de connaitre à l’école. Je pense notamment aux professeurs et techniciens qui ont toujours été présents et disponibles pour aider et bien d’autres.
Enfin le Shell permet de voyager et de découvrir d’autre pays. Ayant participer pendant deux ans, j’ai pu voir Rotterdam et Londres. Il est toujours possible de réserver quelques heures lors de la compétition pour visiter les alentours.
Conclusion : Venez à l’E2M ! »
« L’Eco-Marathon Shell est le prétexte idéal pour réunir une équipe autour d’un même projet ambitieux, difficile et complet.
L’éventail des compétences mises à l’épreuve pendant le développement du véhicule est très large : capacité à gérer un projet, à prendre des décisions collectives, à innover, concevoir et simuler ; et bien sûr les aptitudes qui touchent à la réalisation. Il faut aussi tenir une documentation pour assurer la pérennité des connaissances d’une année sur l’autre.
L’évaluation de centaines d’heures de travail lors des courses – outre l’expérience de la logistique qu’apporte l’organisation de la semaine de compétition – est un événement très fort et une perspective motivante qui nous pousse à ne pas se décourager dans les périodes difficiles.
Enfin, le fait que tout ceci s’inscrive dans le cadre du développement durable donne au projet un aspect « utile », ce qui renforce l’intérêt qu’on peut lui porter.
Ce que j’ai préféré pendant la compétition : le fait que les équipes d’une même catégorie – pourtant concurrentes – laissent leurs adversaires regarder de près leur véhicule et s’en inspirer. »
« Lorsque j’ai rejoint l’Ensem Eco-Marathon, je ne connaissais rien à la mécanique et aux voitures. C’est en passant du temps dans l’atelier avec les autres et en cherchant à les aider que j’ai appris pas mal de choses. Au début de l’année, la voiture n’était qu’à son état de squelette mais grâce aux gros investissements de beaucoup d’entre nous, elle a été terminée juste avant la compétition !
Enfin, un très grand soulagement en tant que pilote, j’ai réussi à valider un run lors de la compétition ! Cette étape était très stressante pour moi car le circuit n’était pas plat à tous les endroits, et on avait tous peur que la voiture cale lors de la montée.
Bref, même si j’avais rechigné tout le long parce que j’ai été désignée pour être la pilote (petite taille, faible poids, blablabla), je ne regrette pas de l’avoir fait puisque je me rends compte que c’est une chance que j’ai eu d’avoir cette expérience !
Ce que j’ai le plus apprécié était le Drivers’ World Championship où j’ai pu appuyer sur le champignon et rouler comme dans une vraie course de voiture (à 50 km/h quand même…).
Bref, en avant pour une nouvelle course ! »